La cigarette électronique, considérée par certains comme une alternative moins nocive à la cigarette traditionnelle, est au cœur de nombreux débats. Si dans plusieurs pays elle est librement vendue et consommée, d’autres ont choisi de l’interdire.
Comme pour toute question de santé publique, des réglementations sont instaurées pour contrôler son utilisation.
Tour d’horizon des pays qui interdisent la cigarette électronique.
L’état des lieux en Amérique du Nord et du Sud
Sur le continent américain, les mesures adoptées face à la cigarette électronique sont diverses et révèlent des législations contrastées. Au Brésil, par exemple, la vente, l’importation, et même la publicité pour les cigarettes électroniques sont interdites depuis 2009. Les autorités sanitaires brésiliennes ont adopté cette approche rigoureuse par précaution en attendant que plus de recherches soient menées sur les effets de ces produits.
Au Canada, bien que la cigarette électronique soit largement utilisée comme un outil de sevrage tabagique, sa vente est réglementée. Depuis 2018, ces produits sont officiellement autorisés à la vente. Aux États-Unis aussi, malgré quelques restrictions étatiques et une surveillance accrue de la FDA (Food and Drug Administration), l’e-cigarette reste accessible au grand public. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous informer auprès d’Ecigplanete.
Les restrictions en Europe
En Europe, plusieurs pays ont adopté des mesures différentes. La Grèce a interdit la vente de cigarettes électroniques contenant de la nicotine en 2019, tandis que d’autres pays comme la Norvège et la Finlande exigent certaines autorisations pour la commercialisation de ces produits.
En France, la vente de cigarettes électroniques est autorisée. La loi impose toutefois des normes de sécurité et de qualité pour les dispositifs de vapotage et les liquides utilisés.
En revanche, selon un rapport du CNCT, 84,5% des buralistes font de la publicité pour la cigarette électronique de manière illégale.
Des mesures strictes en Asie
L’Asie, le continent le plus peuplé du monde, adopte une approche ferme envers les cigarettes électroniques. La Thaïlande et le Singapour sont des exemples notables de pays interdisant ces produits. A Singapour, il est interdit de posséder, d’acheter ou d’utiliser une e-cigarette.
Quant à l’Inde, fumer une cigarette électronique est passible d’une peine d’un 1 an de prison et d’une amende de 1011 euros. En 2019, ils ont déclaré illégale toute production, importation et vente de cigarettes électroniques. Le but ? C’est d’éviter qu’une nouvelle génération ne devienne dépendante à la nicotine.
Les pays d’Océanie qui interdisent l’e-cigarette
En Océanie, l’Australie autorise seulement les cigarettes électroniques qui ne contiennent pas de nicotine. La Nouvelle-Zélande, bien qu’ayant une approche plus libérale, impose cependant des restrictions sur la vente aux mineurs.
Les interdictions en Afrique
En Afrique, peu de pays ont pris des mesures radicales pour interdire la cigarette électronique. L’Algérie a interdit l’importation, la production et la vente de produits de vapotage en 2020. En Égypte par exemple, bien que la cigarette électronique ne soit pas expressément interdite (autorisée depuis avril 2022), son importation et sa vente sont sévèrement contrôlées. En Afrique du Sud, les cigarettes électroniques sont commercialisées à titre thérapeutique.
En bref, Il est clair que plusieurs pays ont choisi une approche restrictive en matière de cigarette électronique. La législation varie d’un pays à l’autre, avec des réglementations allant de l’interdiction totale à des restrictions strictes.
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