On a tous fait cette désagréable expérience en voyage du fameux message “Aucune connexion Internet” qui s’affiche désespérément sur nos écrans de téléphone, tablette ou ordinateur. Or, c’est généralement là qu’on en a le plus besoin. Je me rappelle cette excursion en Argentine où je tentais de rejoindre la Patagonie, paumé au milieu de nul part. J’aurais pu le prendre comme une occasion d’apprendre à vivre façon Into The Wild et revenir aux vraies valeurs de la vie mais je prenais l’avion le lendemain à 8h et il n’y avait pas la moindre voiture à l’horizon.
Cette petite expérience m’a poussé à m’interroger sur une réalité : avoir Internet quand on se déplace, c’est devenu une nécessité. Je ne parle pas de pouvoir poster ses selfies sur Instagram pour faire rager ses amis en mode #jambesdesaucisse, backpacking et coucher de soleil, mais de pouvoire trouver une gare ou un hotel, commander un taxi, connaître les horaires de train, de bus, s’acheter à manger, traduire quelque chose… D’où le sujet de cet article : les astuces pour avoir accès à internet partout lorsqu’on voyage.
Les hotspots
Pour peu qu’on soit dans une grande ville ou du moins dans un lieu public, il y a forcément un hotspot aussi (appelé borne WiFI publique ou réseau WiFI communautaire) à proximité : café, restaurant, musée, parc, centre commercial…Aujourd’hui, rares sont les espaces en communs qui ne disposent pas de leur propre réseau pour la connexion à Internet. Alors certes, ce n’est pas avec un hotspot que vous pourrez télécharger les derniers épisodes de Game of Thrones, mais personnellement, ça m’a évité de dépenser 50€ de taxi à Athènes en prenant le métro à la place, qui était à 200 mètres de la gare mais indiqué en alphabet grec sur tous les panneaux de signalisation.
Les cartes SIM locales
J’ai remarqué qu’en voyage, on a souvent tendance à les oublier, pourtant les cartes SIM locales sont encore le meilleur moyen de rester connecté sans y laisser son budget plage. Trouver une SIM dans un pays étranger ne demande que quelques minutes : elles sont souvent vendues dans les bureaux de tabac, les bureaux de poste, les aéroports ainsi que dans les supermarchés. Seul hic : il faut débloquer son portable car les opérateurs ne sont pas prêteurs et n’apprécient pas de devoir partager leurs abonnés.
Les forfaits à l’international
Aujourd’hui, les opérateurs low-cost (Sosh, RED, B&YOU) proposent tous des forfaits téléphonie mobile + 4G à l’international. C’est pratiquement devenu un incontournable. Avec les Pass Go et les Pass Voyage d’Orange par exemple, on peut téléphoner, envoyer des mails, des messages et checker Facebook sans y laisser sa chemise. C’est notamment très pratique pour les adeptes du backpacking qui arpentent des régions dépourvues de la moindre trace de civilisation pendant plusieurs jours (pas de hotspots, de points de ventes de cartes SIM).
Le roaming data
Le roaming data consiste à utiliser un opérateur autre que le sien pour pouvoir se connecter à Internet à l’international. Cette technologie fonctionne grâce à des accords bilatéraux passés entre les opérateurs mobiles qui achètent un certain volume de données aux opérateurs locaux, qu’ils mettent ensuite à la disposition de leurs abonnés. Ce qui leur permet de rester connecter à l’international. En France, la plupart des FAI, notamment les FAI low-cost, intègrent le roaming data dans leurs forfaits.
Les cybercafés
Ce n’est pas la manière la plus itinérante d’utiliser Internet mais ça dépanne en cas de problème : un mail à envoyer, des documents à télécharger, une réservation à effectuer… Les cyber-cafés permettent d’avoir accès moyennant quelques euros à une connexion Internet rapide et sécurisée. Autre avantage non-négligeable des cybercafés, c’est qu’ils mettent souvent à la disposition des consommateurs des imprimantes et fax, pratique pour sortir un billet d’avion, une carte d’embarquement ou une confirmation de réservation en cas d‘absence totale de réseau ou de portable déchargé.
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