Le réchauffement sensible des relations entre Cuba et les Etats-Unis fait monter la température de la rebelle caribéenne. Ca me donne tout à coup des envies de séjour à Cuba, sous le signe de la chaleur, c’est-à-dire avec une bonne dose d’ingrédients « caliente ». En plus, après avoir vu cet article sur le site Tourisme Facile et Malin, je n’ai eu qu’un envie : faire un voyage avec Aurélie à Cuba !
Au programme de mon voyage de rêve à Cuba, il y aurait du rhum (en dégustation avertie et modérée, bien sûr), du lézardage au soleil des plus belles plages et de la salsa, beaucoup de salsa. Alors, on y va ?
Où danser la salsa à Cuba ?
Où vraiment s’éclater en dansant la salsa ? Voici certainement la première question que je poserais à mes hôtes cubains dès la sortie de l’avion. Car oui, j’aime ça, moi, la salsa. Sensuelle, dynamique, endiablée… Je pourrais la danser toute la journée ! Donc je me suis rencardé sur les meilleurs endroits de l’île pour améliorer mon déhanché et je n’ai pas été déçu : l’offre est vraiment abondante et alléchante. Voici mon top 3 :
- Le 1830, le « mil ocho » pour les intimes, vénérable institution de la salsa à La Havane
- Le piano-bar de l’hôtel Florida, pour son côté suranné
- La Gruta, restaurant qui organise des soirées salsa épiques, à ce qu’on dit
Une formule m’a particulièrement tapé dans l’œil : le séjour « stage de salsa » chez l’habitant. Cette solution est une alternative aux séjours en hôtels clubs qui permet d’être au contact de la vie quotidienne des Cubains tout en pratiquant la salsa de façon intensive. Quel pied !
Le rhum, trésor national
Voilà un autre incontournable quand j’imagine un séjour à Cuba : apprendre à connaître le rhum local. Parce qu’il est doux au palais, beaucoup plus subtil que ce qu’on veut nous faire croire (le lobby écossais du whisky essaye de ploucardiser le rhum, c’est bien connu) et qu’il se marie parfaitement aux soirées salsa, le rhum cubain mérite qu’on s’y intéresse. En toute modération évidemment, parce qu’abuser du rhum n’a jamais fait de personne un meilleur danseur de salsa.
Si Havana Club est la plus connue des marques de rhum cubain, elle n’est pas la plus consommée localement, car trop chère pour les autochtones. La production destinée à la consommation locale est effectuée dans de petites distilleries confidentielles et chaque province a ses marques de prédilection. Arecha, Legendario et Cubay font partie de ces marques moins connues par chez nous et qui sont très appréciées localement. Si vous ne souhaitez pas consommer d’alcool, vous pouvez vous intéresser aux rapports entre l’histoire cubaine et la production de rhum (en particulier l’histoire de ces 50 dernières années) en visitant le musée Havana Club à La Havane.
Des plages de rêve !
Pour récupérer entre deux pas de salsa et deux cuba libre, rien de tel qu’un petit tour à la plage. Et ça tombe bien, Cuba étant une île (je précise, on en sait jamais ! ), ce ne sont pas les plages qui manquent. Et en plus, elles sont paradisiaques. Dans le top 3 des plages de rêve cubaines, on trouve :
- Las Brujas, au nord de l’île : récif de corail, flore tropicale préservée, faune aquatique variée pour le plus grand plaisir des plongeurs.
- Varadero : 20 km de sable blanc, en pente peu profonde, idéale pour les enfants et pour observer les fonds marins.
- Cayo Santa Maria : déclarée réserve UNESCO, l’île abrite une faune incroyable avec pêle-mêle flamants roses, lézards endémiques, le tocoroco, oiseau national qui arbore toutes les couleurs du drapeau cubain.
Si le farniente au soleil n’est pas votre tasse de thé, pas de panique ! Cuba est l’île la plus réputée des Caraïbes pour la plongée sous-marine et le snorkeling. Avec une eau cristalline et une grande diversité de fonds marins ( récifs coralliens, failles abyssales…), Cuba est le paradis des plongeurs, débutants ou confirmés.
J’espère que cet article vous aura donné des idées et des envies de voyage. Quant à moi, je vous dis à très bientôt.
Baptiste
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